Dans mon entourage proche, je dois bien le reconnaître, l'unanimité de mes relations appartient au corps enseignant. Je ne vous le cache pas, les soirées que je passe, ne sont pas des plus passionnantes. Comment le pourraient-elles ? Entre ceux qui râlent contre les élèves, ceux qui râlent contre les parents, ceux qui râlent contre le ministère, et ce qui râlent contre à peu près tout le monde, le tour du sujet est très vite fait. Ensuite, il ne reste plus qu'à recommencer.

Lors d'une de ces effarantes soirées, j'ai malgré tout porter une oreille distraite sur l'un des sujets, avant de sombrer à nouveau dans ma torpeur. L'un des enseignants me racontait ne pas avoir pu donner un devoir à ses élèves, pour la simple et bonne raison que l'un de ses mioches fêtait l'Aïd. Il m'expliquait que l'Aïd correspondait à Noël pour les chrétiens. Ainsi donc, les musulmans fêtaient aussi la naissance du Christ. Je suis soulagé de constater que nos deux religions sont finalement très proches.

L'unique changement notable résidait dans le fait que les dates des deux calendriers de correspondent pas exactement.

Ainsi donc, l'éducation nationale, par souci d'intégrité et d'intégration, consultait le calendrier des diverses religions. Sans porter mon investigation plus loin, je me suis dit que le calendrier des fêtes juives, ainsi que celui des fêtes bouddhistes, hindoues, taoïste, mais aussi animistes, vaudou, et gréco-romain devaient être respectés. Une belle preuve d'ouverture sur d'esprit.

Après m'être demandé quand pouvaient être les dates des diverses fêtes païennes, et druidique, je me suis interrogé sur les élèves athées il serait tout à fait normal, de leur accorder quelques jours de fête. Au hasard, et parce que les athées n'ont aucune notion du religieux, parce que ce ne sont au final que des individualiste mal dégrossi, je leur accorderais leur anniversaire.

Sans aller jusqu'à effectuer nombre de calculs savants, j'imagine le nombre de faîtes déjà assez conséquents. Mais, la laïcité, et la tolérance prime avant toute chose.

Il ne faut pas oublier, que les religions ne se contentent pas de disséminer, çà et là dans le calendrier, quelques jours de fête. Elles prennent aussi le soin de créer un jour férié dans la semaine. Dimanche pour les catho, samedi, ou shabbat juif (au cours duquel il est interdit d'allumer le moindre appareil électrique : imaginez le crime que constitue l'utilisation tandis que quatre couleurs), vendredi pour les musulmans. À ces trois religions du livre, ajoutons le gentil pour les fonctionnaires.

Voilà donc quatre jours dans la semaine, où les élèves ne devraient pas travailler. Il est cependant possible, que les mythologies nordiques imposent d'arrêter de travailler le mercredi après-midi. C'est curieux, mais il faut respecter. De toute façon, comme c'est le jour des sorties ciné, on en faire un jour férié.

Il ne reste que deux jours d'école. Et un programme à boucler, évidemment.

Depuis le début de cet article, je parle uniquement des fêtes religieuses. Pourquoi ? Faut-il laisser de côté et cette nationale ? Je ne le pense pas. Car si, dans une classe cosmopolite, les élèves croient en différant dieux, il est tout à fait possible, et même évident, qu'ils viennent de pays aussi divers que variés. Sur terre, il existe plus de 200 pays. Et autant de fêtes nationales. Pourquoi les oublier ?

Avec ceci, n'oublions pas les armistices : jours de commémorations où on honore le courage des morts, autant que la lâcheté des vivants.

Je tiens à préciser ici, que j'ai toujours été étonné par le faite que nous ne fêtions que les deux dernières guerres. 14 18, et 39 45. Y a-t-il jamais eu de guerre avant ? Les guerres précédentes, par le simple faite qu'elles ne sont pas mondiales, méritent-elles de sombrer dans l'oubli ? Fêtons donc tous les armistices ! Remontons dans le passé !

Il faut fêter tout les armistices de l'histoire, et du monde entier, tant qu'à faire, toujours par esprit d'intégration et de tolérance. L'école se doit, dans la formation des futurs citoyens du monde, de commémorer la paix partout dans le monde.

Je pense que mon nouveau calendrier est fini, si on y ajoute les 16 semaines de vacances, il ne doit rester qu'une demi-journée pour apprendre le programme. Vous me direz : c'est toujours plus chargé que l'emploi du temps des étudiants.

Fêt. Nat.

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