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L ' O N A N E U R
9 mai 2015

La main d'Obéron

La-main-dObéron-Zelazny

 

On reprend avec la série qui vous fait saliver de plus en plus, je le sens. Les princes d'Ambre. Ici, c'est l'avant-dernier tome du premier cycle que je m'applique à résumer.

C'est parti pour le 4e tome de la saga du royaume d'Ambre. Ceux qui ont des trous de mémoire, rendez-vous dans les trois articles précédents.

 

les 9 princes d'Ambre - L ' O N A N E U R

Combien de fois ais-je entendu parler de ces livres ? Si certains gamins s'endorment avec le chaperon rouge qui se fait dévorer, ou Babar qui a des problèmes de vertèbres à force de se tenir debout, moi, j'ai été biberonné par la moitié mâle de mon patrimoine génétique au Royaume d'Ambre.

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les fusils d'Avalon - L ' O N A N E U R

C'est maintenant l'heure de reprendre l'aventure où elle s'était arrêtée. Je vous rappelle que je n'ai pour l'instant fait que 10% du travail. Après cette chronique, j'en aurais fait 20%. On avance, mes amis ! Pour ceux qui ont un peu oublié ce qui s'est passé avant en Ambre, il s'agit d'une querelle de famille classique.

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le signe de la licorne - L ' O N A N E U R

On reprend là où on s'est arrêté dans le monument de Zelazny. Après avoir jeté un oeil sur ma PALALDL3SCEALB (pile de livres à lire dans les trois semaines car empruntés à la bibliothèque), je me rends compte que la majorité des livres font plus de 1000 pages.

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En effet, la marelle a pris un coup dans la gueule...

Ayant trouvé la marelle originelle, celle qui a créé tout l'univers, qui a une tache énorme au milieu (le ketchup, ça ne pardonne pas !), Corwin découvre qu'il s'agit de ketchup humain. Plus précisément, c'est le ketchup du fils de Random, Martin. Je précise ici que je parle de ketchup pour que les plus jeunes puissent lire la chronique sans être choqués outre mesure. Donc, il y a plein de ketchup partout, et du coup on pourra plus jouer à la marelle, les enfants. En fait, le héros le découvre en trouvant une carte poignardée représentant Martin. C'est tout. Oui, ça fait léger comme indice, mais dans l'univers de Zelazny, c'est cohérent. De toute façon, à ceux qui ne sont pas content, je répondrais : "c'est magique, ta gueule !".

La carte, elle, a été dessinée par Brand. Ils retrouvent Benedict qui avait sans doutes fait une pause pour subvenir à un besoin pressant, et celui-ci leur dit que Martin avait suivi des cours pour voyager dans les ombres. Il avait même une assez bonne moyenne en Travaux Pratiques. Random se dit qu'il ferait bien de faire un petit voyage pour retrouver Martin, et il invite Benedict à le suivre.

Corwin, lui, reste. Il a très envie de retourner dans la cellule ou il avait été enfermé dans le premier tome pour se rappeler les bons souvenirs de sa claustration. Il inspecte les murs, surtout celui d'où est apparu le nain Dworkin. Il réussit à passer à travers, et apparaît dans le bureau du gnome, juste en face de lui. Léger quiproquo : Dworkin crois avoir affaire à Obéron, le roi d'Ambre qui a fait bien trop d'enfants. Corwin, de son côté, ne prend pas le temps de le détromper, et profite de la situation pour soutirer un max d'informations. Il est très bon à ce petit jeu : rappelez vous le tome 1. Je dois dire que de son côté, le nain n'a pas l'air des plus physionomistes. Confondre un père et son fils... Un avantage pour Corwin, qui découvre que son papa est vivant, que le nain est son papy et qu'il envisage de détruire le monde parce qu'il réalise qu'il l'a un peu bâclé. Corwin trouve que c'est dommage, et cherche une solution pour réparer plutôt que de détruire. La bonne nouvelle, c'est que pour le réparer tout ça, il faut le joyau de jugement, celui-là même que notre héros avait caché sur Terre. Une chance qu'il s'agisse pile de celui-là ! Vous imaginez le bordel s'il avait fallu tout autre chose ?!

costume-de-petit-hulk-pour-bebe

L'entretien s'achève là parce que Dworkin est un peu malade. La hulkite : il se transforme en Hulk sans raison. Ceci dit, c'est un bon moyen pour faire partir précédemment un ami qu'on a pas très envie de voir s'éterniser chez soi. Corwin préfère fuir sans demander son reste par le biais d'une carte qu'il pioche au hasard. Il se retrouve dans la cour du Chaos, le royaume opposé à Ambre. Il y découvre que la route noir prend son origine là-bas (ce que j'avais deviné dès le début, m'enfin, je peux pas lui en vouloir...).

De retour en Ambre, il croise Benedict qui a eu la coquetterie de se greffer le bras mécanique que son frère lui avait rapporté de Tyr-Na Noght. Il faut toujours montrer aux gens qu'on utilise leurs cadeaux, sinon on risque de perdre leur amitié. Puis, il continue en rendant visite à Brand qui lui avoue que c'est bien lui qui a poignardé Martin au milieu de la marelle (le sacré déconneur). Comble de la perversité, il dit qu'il est à l'origine de la route noire avec Bleys et Fiona. Leur but était de laisser Ambre envahie par les troupes de Chaos. Un plan légèrement tout pourri : je vous rappelle que c'est déjà le chaos depuis 4 romans. Pas du tout la peine d'en rajouter. Perso, si j'ai envie de conquérir un trône, je pose mes fesses dessus, et voilà. Je ne me mets pas à appeler tout les ennemis pour qu'ils viennent foutre la zone.

Passons, on n'en est plus à un plan de merde prêt. Corwin retrouve Benedict et Ganelon qui se disent que ce serait cool de faire la guerre au chaos pour leur montrer qui est le plus fort avant qu'ils débarquent. Une sorte de concours de quéquette géante pour empêcher la guerre. Sur ces entrefaits, Gérard arrive, dit que Brand a disparu, et parce qu'il est un peu sanguin, le garçon, il prend le temps de casser la gueule de son frère Corwin.

Avant que ça dégénère, notre héros arrive à s'échapper. Il se dit que dans le roman précédent, il avait caché un joyau capable de détruire la marelle sous un tas de feuilles sur Terre. Mieux vaut aller le chercher tout de suite. Curieusement, il ne le trouve pas. Allez savoir pourquoi. C'est Brand qui a eu le temps de le récupérer. La preuve, s'il en faut une, que Gérard est un peu con.

Conseil look : porter du vert pour faire ressortir les taches de rousseurs.

Le temps presse. Maintenant que Brand a le joyau, il peut détruire l'univers s'il lui prend l'idée de traverser une des marelles avec. Il faut garder chaque marelles : celle d'Ambre, bien sûr, mais aussi celle de la cité marine d'Erbma, celle dans le ciel de Tyr Na Noght, et aussi l'originale. Bref, il y a du boulot ! Corwin réussit à empêcher son frère de faire ses petites affaires sur la marelle originelle.

Petite pause, le temps pour Corwin d'apprendre que c'était bien Brand qui avait essayé de le tuer dans un accident de voiture. Il voit aussi Martin, qui va bien, qui confirme (est-ce nécessaire ?) que Brand est un salaud de première, puis il dit que Dara (rencontrée dans le tome 2) l'a soigné du coup de poignard.

Brand, lui, prévoit maintenant d'aller sur la marelle de Tyr Na Noght. Benedict essaye de l'en empêcher, mais il n'y arrive pas. Passage obligé, Brand s'esclaffe d'un rire sardonique, puis il révèle son plan. Il veut détruire le monde pour en créer un nouveau bien plus cool avec plus de filles à poil et des discothèques ouvertes en semaine et tout. Il y a de l'idée. Mais finalement, le bras mécanique de Benedict est plus fort, et arrache le joyau. A ce moment là, la lune, qui sert à faire apparaître Tyr Na Noght, se couvre. La cité disparaît, Brand tombe dans le vide pendant que Corwin arrive à sauver Benedict avec son Atout.

Après réflexion, les personnages se disent qu'ils ont eu beaucoup de chance, dans toutes leurs mésaventures. La première idée serait d'en incriminer l'auteur, qui abuserait des deus ex-machina, mais ensuite, ils se disent que c'est leur papa à tous, Obéron. Ils l'appellent par le biais de sa carte (ils y auraient pensé au  début du premier roman, ça aurait été bien plus simple, mais bon. Ils l'appellent, et suspens... C'est Ganelon qui répond !

Fin (à suivre)...

Globalement, j'ai toujours autant de mal avec les personnages. Je crois bien que si c'est foiré au début, on ne peut pas revenir en arrière. Trop nombreux, trop mal introduits Mais il y a un nombre de scènes badass. La visite de la cour du Chaos, la bataille dans la Marelle remportent évidemment la palme d'or des effets spéciaux, mais il y en a d'autres. Le récit, par contre, s'attarde parfois dans des détails inutiles (le comble pour un roman ou tout va si vite) comme la poursuite dans la forêt que je n'ai pas pris la peine de vous résumer. Remerciez-moi, je vous ai fait économie de 10 pages de roman. En un mot, beaux décors surnaturels, belles scènes d'action, mais personnages  zéro

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