le signe de la licorne

On reprend là où on s'est arrêté dans le monument de Zelazny. Après avoir jeté un oeil sur ma PALALDL3SCEALB (pile de livres à lire dans les trois semaines car empruntés à la bibliothèque), je me rends compte que la majorité des livres font plus de 1000 pages. Je me suis alors dit que les deux séries de 5 livres d'Ambre auraient pu être regroupées pour faire deux volumes de 1000 pages et être raccord avec le reste de ce que j'ai (Terry Pratchett, danse avec les dragons, H2G2...).

J'ai une abominable flemme de vous résumer les épisodes précédents, alors, je compte sur votre non-flemme pour lire patiemment les articles précédents. Sur ce, j'ai déjà perdu trop de temps : je me lance.

Corwin a maintenant les mains libres pour prendre le trône d'Ambre, vu que son frère chéri est décédé. Sauf que à présent, il tergiverse. Doit-il attendre ? Et si oui, combien de temps. Procastrination, quand tu nous tiens ! Il se dit que peut-être, si il va trop tôt sur le trône, on l'accusera de fratricide (je vois pas spécialement pourquoi, m'enfin...).

Par conséquent, et pour faire passer le temps, il va voir son frère Random qui a une histoire à raconter. Random lui raconte alors comment ça se fait qu'il a surgit dans la maison de Flora, alors que Corwin et Flora, justement, jouaient tranquillement à un poker menteur. En fait, Random était parti à la recherche de Brand, un autre frère (oui, je sais, ils sont 9, mais c'est pas ma faute si Oberon leur père est extrêmement fertile). Pendant sa quête, il a été poursuivi par des créatures maléfiques, et a du fuir. Une illumination les éclaire alors : Si Brand est gardé, ça veut dire qu'il est victime d'un complot ! Brillants.

Après cet entretien riche en découvertes, Corwin va voir Gérard qui l'accuse d'avoir fait venir les créatures de la route noire. Il lui casse la gueule pour la forme, et lui dit que la prochaine fois, ce sera pire. Resté sur sa faim après s'être battu avec son frère, le héros réunis toute sa fratrie (moins les morts, qui sont tout excusés) dans le palais d'Ambre. Il propose à tout le monde d'utiliser leur paquet de cartes pour appeler Brand. Un plan hasardeux pour ceux d'entre-eux qui sont chez free, qui n'ont pas de réseau et qui risquent de tomber sur messagerie. Malgré tout, ça marche,  ils récupèrent Brand dans un piteux état, et Gérard décide de l'emmener dans la salle d'à côté pour le surveiller. Les spéculations vont bon train sur l'état de Brand, puis, bien fatigués, ils se séparent.

En entrant dans sa chambre, Corwin est sauvagement attaqué. Une sombre histoire avec la femme de chambre, qui avait apparemment plus de poigne que Nafissatou Dialo. Il se réveille dans sa maison sur Terre avec un sacré mal de tête, ce qui me fait penser qu'ils n'a pas bu que de l'eau pendant qu'il était avec sa famille. Un ancien ami à lui vient le voir sans plus de raisons que ça, il l'envoie à l'hôpital, puis repart aussi vite. Deux coups de cuillère à pot, il est à Ambre, où Brand raconte tout les complots possibles et imaginables pour occuper le trône. Un bordel sans nom. J'hésite vraiment à vous résumer le tout. Brand serait à l'irigine de la disparition d'Obéron, avec d'autres membre de la fratrie. Ils avaient tenté de prendre le pouvoir avec les forces créatures de la route noire. Mais, comme souvent quand on fait des plans trop compliqués pour les lecteurs, c'est un échec, et Brand a quitté le groupe.

Avant de disparaître, le bon roi Oberon a mis son pantalon à l'envers a dit qu'il ne lèguerait pas son trône à un fils fratricide. Une gentille attention. Du coup, Eric a gardé Corwin en captivité sans le tuer. Mais Bleys, un autre frérot a tenté de tuer Eric (sans doutes parce qu'il ne voulait pas avoir le trône, même si il y a plus simple, comme par exemple dire "non") et Brand a été capturé. Un merdier sans nom.

Pour digérer toutes ces infos, Corwin va se promener au clair de lune. Clair de lune qui a le pouvoir de faire apparaître la cité céleste de Tir-na Nog'th. Double d'Ambre qui n'apparaît que la nuit. Avec Random et Ganelon son fidèle lieutenant, il monte dans la ville, et y retrouve Dara et Benedict sous forme de spectres. Comme de coutume, les deux frères se sentent obligés de se foutre sur la gueule (après tout, je critique, mais les nains de Peter Jackson se foutent des coups de boule pour se dire bonjour...). Corwin, pour la blague, arrache le bras mécanique du fantôme de son frère. Pendant de cemps, ses compagnons lui crient de partir : le soleil va se lever. C'est un peu comme fort Boyard, finalement.

Enfin, il quitte le lieu (qui est bien beau, soit dit en passant : il aurait du prendre des photos ! ), et part pour une chevauchée après une licorne (le symbole de la virginité, mais aussi d'Ambre, ce qui est assez bizarre quand on sait combien le papa Obéron est un chaud lapin). Ils arrivent à la marelle originelle, et découvrent qu'il y a une grosse tâche noire dedans.

Fin de l'histoire.

Pour tout vous dire, j'ai peur de vous avoir fait un résumé un peu confus, ma lecture étant elle-même confuse. J'ai été obligé d'arrêter quelque jours avant de reprendre, et quand j'ai repris, c'était pile au moment où toute la famille se retrouve. Ce que je reproche à Zelazny, c'est de ne pas avoir assez installé chacun de ses personnages. 9 frères et 4 soeurs, ça fait vraiment beaucoup. Trop pour s'attacher, un peu comme les nains du Hobbit. Du coup, on s'en fout, et ça n'aide pas pour être plongé dans les enjeux du royaume. J'ai toujours dit qu'une fratrie trop grande, c'était trop compliqué à gérer. Yen a qui veulent le droit d'aînesse, y'en a qui veulent des parts égales, y en a qui demandent l'indivision. Et au final, on s'y perd, et c'est l'état qui ramasse tout l'argent de l'héritage. J'ai bien conscience que les personnages (et peut-être l'auteur) font des efforts pour limiter le nombre de protagonistes à coups de meurtres, mais ils ne le font pas assez.

C'est dommage, mais je vais continuer, au moins jusqu'à la fin du premier cycle (je vous doit ça, si je commence à abandonner des séries en cours, ça va être un beau bordel !).