Frühling in Paris

Comme prévu depuis longue date, près de 9 mois pour être plus précis, je m'en vais vous faire la chronique, aussi fournie que détaillée du plus grand show qu'il m'a été donné d'admirer.

Plus important que Marilyn Manson il y a 5 ans, dans la même salle, car lui peinait déjà à remplir un Bercy, tandis que Rammstein en bourrent deux les doigts dans le nez, ce qui fait un joli total de 36000 places, soit 2 340 000 d'euros de collectés. Auxquels il faut évidemment soustraire le coût du matériel, et des techniciens et les locations de la salle.

Bref, après neuf mois d'attente, à acheter les albums et les dvd, à apprendre les paroles, à réserver train et hôtel, je suis dans le train en route pour Paris. Ma visite de Paris était prévue à l'avance, avec les endroits à visiter, et le reste. Ma première escale se passe à la Bibliothèque Publique d'Information, pour savoir un peu à quoi ça ressemble, et ensuite, j'attaque les choses sérieuses. Les boutiques gothiques. Chose curieuse, mais pas trop étonnante, ces boutiques sont toutes regroupées au même endroit. A paris, il y a le quartier chinois, le quartier juif, et aussi le quartier gothique. Qu'on se le dise!

Deux d'entre-eux étaient situés à une rue d'intervale, ce qui était bien pratique pour comparer. J'entre dans une première, avec la ferme intention de repartir avec pas plus de 1 article. A partir de deux, ça serait revenu trop cher, et de toute manière, je repasserais au mois de juin.
 

Je regarde bien, croise deux filles qui font leurs emplettes, et une mère fort charitable qui est suspendue au téléphone avec son fils à tenter de lui décrire les choses à disposition. Quel abnégation de sa part, car son fils avait l'air chiant. A sa place, j'aurais avorté postnatalement!



Mes yeux sont attirés par un des vêtements, une chemise avec des sangles qui ira très bien avec ma jupe elle aussi sanglée, mais je préfère aller chez le concurrent. Bien plus aux petits soins avec moi, malgré l'odeur simultanément aigre et âcre des lieux, il me montre les vêtements qui iraient le mieux, mais le choix est très limité. Je lui promets que je reviendrais, comme je fais à tout les vendeurs que je croise dans la rue, mais avec la ferme intention de lui mentir. Ses propositions de baisser les prix, ou de réserver tel ou tel vêtement n'y feront rien.

Je retourne chez le premier, sélectionne la chemise sanglée. Bim, premier coup de chauffe sur la CB. Je ressort, et déambule dans les rues avec la ferme intention d'acheter un drapeau allemand, pour des raisons que je n'explique toujours pas. Une boutique qui vend des tours Eiffels en a justement, et me propose le drapeau actuel. (Celui des années 30 n'a pas de belles couleurs).

Déjà, une bonne partie de la journée est passée, et je rentre à l'hôtel pour déposer mes emplettes. J'en profite pour me noircir les ongles en regardant On ne demande qu'à en rire. Je ressors, la fin au ventre à la recherche d'un chinois qui aurait une cuisine meilleure que celle de fast food. Tout en incorporant les nutriments, je me dis que l'ambiance calme et sereine était la meilleure chose à faire la veille d'un gros concert de metal indus.

Puis, je fait une randonnée digestive vers Bercy, et me marre de la 20aine d'hystériques présents déjà devant les grilles.

Je vous passe le nuit, vu qu'elle n'est pas très intéressante, et le lendemain, c'est le grand jour. Pour fêter ça, je vais dans une boutique spécialisée dans l'absinthe. Un salaud de crachin m'accompagne toute la matinée. Je redoute le pire pour l'après-midi.

(première publication : 8/3/2012)