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L ' O N A N E U R
30 juillet 2012

haine et mépris

 

 

 

 

Imagine : un fil barbelé qui s'introduit délicatement dans ton urètre. Imagine les pointes de fer qui te blessent de l'intérieur. Imagine ma main qui tire le tout d'un coup sec!



Imagine : un scalpel qui creuse un chemin sous tes ongles. Imagine qu'il ressorte à la fin de la phalange. Imagine que j'arrache la surface de tes doigts!



Imagine : ta tête qui étouffe entre deux oreillers. Imagine un maillet qui vient te frapper chaque jour. Imagine que chaque fois, ton cerveau percute l'intérieur de ton crâne!



Imagine : des pinces crocodile accrochées à tes tétons. Imagine que tu es relié à une batterie de bagnole. Imagine que j'actionne le courant.



Imagine : ma main qui saisi délicatement ta nuque. Imagine qu'elle précipite ta tête de toute sa force contre l'angle d'un mur. Imagine qu'un coup de talon vienne finir le travail contre ta mâchoire.



Imagine : une aiguille qui s'enfonce dans ta pupille. Imagine sa pointe qui grave mes initiales sur la surface de ta rétine. Imagine que toute ta vie, tes yeux sanglants verront ces lettres.



Imagine : des écouteurs posés au plus proche de tes tympans. Imagine le son qui monte progressivement. Imagine que le dernier mot que tu auras entendu avant de perdre tes oreilles est mon nom.



Imagine : un goutte à goutte d'acide sur ton crâne. Imagine l'odeur de brûlé pendant que tes cheveux se dissolvent. Imagine l'instant précis où la brûlure perfore ta boîte crânienne.



Imagine : L'odeur âcre de la fumée d'une cigarette. Imagine moi souffler cet air dans ton visage. Imagine que je n'aie que ta face comme cendrier.



Imagine : un harpon sorti d'un brasier. Imagine qu'il descende délicatement ton échine. Imagine qu'il finisse dans ton rectum et qu'il s'enfonce jusqu'à la perforation du pubis.



Imagine : le frémissement et l'odeur d'une huile de friture en ébullition. Imagine qu'au moment où tu en sentiras les premières éclaboussures sur tes mains et tes pieds, il sera trop tard. Imagine toi jambes et bras qui ne pourront plus t'être utile après avoir baigné dans ce liquide.



Imagine : une simple lame dont la pointe déchire ta peau. Imagine que je te dépèce en entier. Imagine toi toujours conscient, les muscles à vif, allongé sur le sol et tremblant.



Imagine : des élastiques attachés autour de chacun de tes doigts et de ta verge. Imagine le sang qui ne passe plus et le fourmillement violacé et violent. Imagine que après la mort de tes doigts, j'attache les mêmes élastiques autour de tes membres.



Imagine : le cocktail d'émotions qui peuvent agiter un homme qui s'est jeté d'un pont, quand il regrette au final son saut. Imagine qu'à la dernière seconde de chute, il tourne la tête pour voir le promontoire s'éloigner. Imagine que ce qu'il éprouve n'est rien comparé à ce que tu éprouves, toi.



Maintenant, imagine que chacun de ces actes se fasse en même temps. Imagine que je sois l'instigateur de tes souffrance. Imagine que tu ne meures pas de ces sévices. Imagine que pour chacune de tes larme de souffrance, que pour chacun de tes cris, et pour ta terreur, un sourire se dessine sur mes lèvres.



Allons plus loin, veux-tu? Imagine que la douleur la plus forte que tu ressentiras durant ton travail ne pourra jamais atteindre ce que j'aimerais te faire subir. Imagine que ta mort sera une frustration sans précédent pour moi. Imagine que je ne puisse pas te faire souffrir comme je le souhaiterais, mais que la mort sera l'unique soulagement. Imagine que tu endures tant ma rage que de ta sépulture suintera à jamais de ton sang.



Et moi je jouis sur ton cadavre, mon sperme est bien amer. J'irais cracher dans ton cercueil avant de t'y allonger. Ma haine ne saurait avoir de limite. Elle a grandit toutes les années où je ne t'ai pas croisé. Il n'y a pas de justice mais tu ne le sais pas encore. Il n'y a pas de justice, seulement le souhait de te voir aux portes de la mort. Ce n'est pas un exemple que je fais, personne ne sera là pour t'admirer. Ce n'est pas un exemple, simplement une punition pour me soulager. Tu n'es sans doutes pas celui que j'ai haï le plus, mais tu es le premier que j'ai trouvé.



Tu subiras ce que je n'ai jamais subit. Tu le subiras pour ce que tu m'as fait subir. Querelle d'enfant, c'était plus que ça. On dit que le harcèlement scolaire détruit des hommes. C'est faux, il m'a construit. Comment une maison qui a son échafaudage sur un vieux champ de bataille, et sa charpente constituée d'os humain peut-elle être autrement?



Tu ne t'en souviens sans doutes plus, de l'eau a coulé sous les ponts. Mais sache juste que je ne suis pas un pont, je suis un barrage. Ma bite est ma vanne, et toi, tu vas subir la montée des eaux.



Tu peux dormir tranquille, le temps a oublié. Tu peux dormir tranquille, j'ai cicatrisé. Tu sais aussi bien que moi que tout cela est impossible, il n'y aura jamais de justice. Personne n'a eu besoin de guérir des balafres qu'il a infligé. Mais attend simplement une seconde, je sais comment faire pour te rabaisser. Je marcherais sur toi quand je grimperais, mais je continuerais à te piétiner quand je tomberais.



Une fois les ailes déployées, il ne reste qu'une chose à faire, ouvrir son anus, et viser l'être rampant qui ne décollera jamais du sol. Que tu me regardes ou pas, tu peux m'ignorer si tu veux : je ne t'ignorerais jamais quand je chierais.



Mais ne t'en fait pas, prends plutôt cette barbarie, et la mort qui s'ensuivra comme une forme de remerciement.

 

(première publication : 3/9/2011)

 

 

 

 

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